Quand entre deux êtres, une passion est uniquement charnelle, que les nuits sont plus belles que les jours, mais que les pensées communiquent mal, pendant un temps le désir masque les divergences. Si un incident assez grave interrompt la relation avant que s’installe la lassitude, ce qu’on croit de l’amour perdure et on regrette ce qu’on a perdu en oubliant les premiers grincements annonciateurs d’une possible rupture. Après si d’autres incidents ajoutent du romanesque à une situation déjà pas banale, on peut éprouver un véritable « chagrin d’amour ». Tous ne réagissent pas de la même façon, certains pleurent, font le deuil ; d’autres tentent d’oublier avec plus ou moins de succès, mais le deuil n’est pas fait et comme il doit se faire, un jour ou l’autre, l’histoire refait surface au moment où on s’y attend le moins.
Encore ce cas de figure est-il moins grave que celui où la relation va jusque à sa fin et s’achève bien souvent dans les déchirements et le conflit.
Il est bien difficile dans les premiers moments d’une rencontre, de distinguer l’amour véritable du désir.
C’est aussi difficile, quand sur une belle amitié vient se greffer une attirance sensuelle. Là encore, le vrai amour étant absent, les corps finissent par se lasser, mais au moins l’a
mitié subsiste et la séparation se fait en douceur. On a perdu un amant mais on garde l’ami.
Maintenant la question est : existe-t-il sur terre un amour qui jamais ne s’use ? un amour ou l’esprit et le corps ont parts égales ? où les deux surviennent ensemble ?
Les esprits de deux corps qui se plaisent peuvent-ils finir par se rencontrer ? ou encore, deux esprits qui s’aiment peuvent-ils laisser les corps s’approcher sans crainte de nuire à cet amour ?
2 commentaires:
L'Amour et Psyché avec le Gaulois Blessé les plus beaux marbres au musée...
Waouw ; en plein dans le mille
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