Insensé celui qui somme le rêve de s'expliquer - Jean RAY - Malpertuis
Affichage des articles dont le libellé est conte musical. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est conte musical. Afficher tous les articles

vendredi 10 décembre 2010

LA FLUTE ENCHANTEE


Afficher l'image en taille réelle

Papageno se retrouve seul ; il appelle Tamino, il a peur, il se lamente. Un prêtre survient, lui reproche de ne pas savoir se taire, lui fait observer qu’il mériterait d’errer sans fin dans les profondeurs de la terre. Mais le dieux sont bons ils lui pardonnent mais il ne connaîtra jamais le bonheur réservé aux initiés. L’oiseleur s’en moque, il voudrait avant tout un verre de bon vin.
S’il n’a rien d’autre à demander, il sera exaucé ; aussitôt un verre se trouve dans sa main. Papageno boit et se sent bizarre. Ce qu’il voudrait maintenant, c’est une amoureuse. A peine a-t-il formulé son souhait que la vieille apparaît. Le duo reprend et finalement, la vieille devient une jeune fille. Ils vont s’embrasser, mais un prêtre arrive qui veut les en empêcher. Mais Papageno ne se laisse pas faire….

jeudi 9 décembre 2010

LA FLÛTE ENCHANTEE-

Afficher l'image en taille réelle

Pendant que son fiancé chemine vers la sagesse,  Pamina dans un jardin s’est endormie. Monostratos toujours habité par l’idée de se faire aimer de la jeune fille, par la force au besoin, survient et la regarde dormir ; il est ému, il se penche sur elle et veut l’embrasser, quand dans un coup de tonnerre, surgit la Reine de la Nuit qui le chasse. Pamina s’éveille et tend les bras à sa mère, mais la Reine lui demande où est le jeune homme qu’elle a envoyé pour la délivrer.
Il s’est donné à Sarastro, hélas ! avoue Pamina.
Folle de rage, la Reine tend un poignard à sa fille : elle doit tuer Sarastro ! Pamina refuse, elle est incapable d’un tel crime. La Reine lui ordonne d’obéir ; si elle refuse, elle la renie. Pamina est déchirée, elle aime sa mère, mais à horreur du meurtre qu’elle lui ordonne. La Reine la foudroie du regard et lui réitère son ordre avant de disparaître.
Monostratos qui n’est jamais loin revient ; il a tout entendu. Si Pamina se refuse à lui, il la dénoncera à Sarastro.
Pamina est au désespoir quand revient Sarastro….

Il chasse Monostratos. Pamina se jette à ses pieds mais Sarastro ne la laisse pas parler…Il sait…il vit dans un monde où l’on ignore la vengeance… la jeune fille est pardonnée (et de quoi ? on se demande ???)
Ils disparaissent dans l’ombre et revoici les prêtres qui cornaquent Tamino et l’oiseleur. Ils doivent toujours observer un rigoureux silence. Mais la langue de Papageno le démange ; il interpelle Tamino … puis il se parle à lui-même…enfin survient une vieille femme. Papageno engage la conversation, plaisante et la vieille lui dit le nom de son amoureux : Papageno. Puis elle disparaît sans dire qui elle est.
Les trois jeunes garçons entrent portant la flûte et le carillon. Miraculeusement, une table couverte de mets appétissants apparaît. Tamino prend la flûte et en joue, ce qui attire Pamina. Elle n’a pas connaissance du vœu prononcé par son amoureux. Elle lui parle, il ne répond pas. Son cœur se brise à l’idée que Tamino ne l’aime plus. Elle sort en larmes, tandis que reviennent les prêtres. Les épreuves vont prendre fin et bientôt le prince sera initié.
Et voici la dernière épreuve : on amène Pamina les yeux bandés ; elle pense voir Tamino pour la dernière fois. Sarastro tente de la réconforter mais elle ne comprend pas ses paroles.

mercredi 8 décembre 2010

LA FLÛTE ENCHANTEE- (?)

Afficher l'image en taille réelle


Sarastro s’avance et dit à son ministre que son courage mérite une récompense à sa mesure. Monostaos bombe le torse tandis que le mage continue et ordonne aux prêtres d’administrer 77 coups de fouet à cet « homme honorable.
Puis il ordonne que les jeunes gens soient conduits au Temple des Epreuves….

Sarastro annonce aux prêtres que les dieux ont décidé d’unir Tamino et Pamina. Mais auparavant ils devront, et Papageno aussi, traverser des épreuves avant de pouvoir pénétrer dans le Temple de la Lumière. Alors, la Reine de la Nuit ne pourra plus rien contre eux.
Sarastro invoque a Isis et Osiris afin que les divinités donnent aux jeunes gens la force d’affronter les épreuves et d’en triompher.
Les prêtres s’avancent et demandent à Papageno et Tamino quelles sont leurs aspirations. Si celles de Tamino sont élevées celles de l’oiseleur sont d’un homme simple : il ne désire que les plaisirs de la vie et surtout, surtout il veut trouver une compagne..
La première des épreuves sera la quête de la Vérité et pour la trouver , un silence absolu leur est imposé ; un silence qu’ils ne doivent rompre à aucun prix. Les prêtres sortent ; Tamino et l’oiseleur sont seuls.
Surgissent alors les trois Dames de la Reine de la Nuit. Elles semblent horrifiées de voir les deux hommes en ce lieu. Ils vont mourir ! Il faut fuir, sauver leurs vies… Tamino reste impassible. Les dames insistent : Sarastro veut leur perte, heureusement, la Reine est là qui va les secourir. Que Papageno et le prince les suivent. Tamino ne bronche pas mais Papageno, hélas, ne peut tenir sa langue !
Les prêtres surviennent font fuir les Dames et félicitent Tamino. Papageno, de terreur, perd connaisssance .

mardi 7 décembre 2010

LA FLUTE ENCHANTEE (6)


Les notes du bonheur échappées de la flûte magique se répandent alentour. Des bois sortent des animaux ; tous les animaux, attirés par la musique font cercle autour de Tamino. Plus de lutte, plus de cruauté, le lièvre est assis près du renard, la biche ne craint plus le loup, le sanglier ferme les yeux, les oiseaux se taisent, seul un pipeau répond… c’est Papageno. Il est encore invisible ; peut-être sait-il où est Pamina ? Le jeune homme court à sa rencontre, mais à peine est-il sorti qu’entre Papgeno suivi de …. Pamina !
Et juste derrière eux accourt Monostatos accompagné de ses esclaves ; Pamina et l’oiseleur tentent de fuir mais en vain. Ils sont rattrapés, enchaînés… Monostatos et ses esclaves les entraînent….
Alors Papageno se souvient de son carillon magique; il en joue et Monostatos et ses esclaves, envoûtés se mettent à danser, oubliant leurs prisonniers. Et de cabrioles en entrechats, ils se fondent dans la nuit.
Un grand silence plane sur les lieux...

Soudain l’on entend des clameurs, des vivats… Papageno inquiet tend l’oreille, il pâlit en entendant le nom de Sarastro. Car oui , c’est bien l’inquiétant magicien qu’une foule acclame.
Puis s’avance un cortège ; en tête un homme grand, majestueux, aux longs cheveux et à la barbe blanche. Son visage, loin d’être sinistre, cruel est au contraire empreint de bonté, lumineux.
Papageno tremble de tous ses membres : que faire ? que dire ?
« Mais la vérité répond Pamina qu’avons-nous fait de mal ?
Elle s’agenouille devant Sarastro et lui explique que loin de vouloir fuir, elle essayait seulement d’échapper au désir de Monostatos.
Sarastro le sait ; il sait aussi qu’elle est promise à un autre, mais quand Pamina lui demande de la libérer et de la laisser retourner chez sa mère, Sarastro refuse. La reine est en son pouvoir et si Pamina la revoit, il lui en coûtera son amour….
Mais voici que revient Monostatos ; il tient enchaîné Tamino.
Les deux jeunes gens qui se voient pour la première fois, tombent dans les bras l’un de l’autre.
Monostatos, fou de rage et de jalousie tente de les séparer.

dimanche 5 décembre 2010

LA FLÛTE ENCHANTEE- (5)



Conduit par trois jeunes garçons, arrive Tamino. Il leur demande où trouver Pamina, mais c’est un secret qu’ils ne peuvent révéler. Ils recommandent au prince la fermeté, la patience, la discrétion. Il doit en un mot se comporter en homme et ainsi, c’est en homme qu’il vaincra.
Bien décidé à écouter ces paroles de sagesse, Tamino s’avance vers la porte d’un des temples.
Une voix sombre lui crie : « Arrière ! ». Tamino recule et tente d’entrer dans un second temple, mais encore un fois, la voix le fait reculer.
Devant la troisième porte, la vois lui demande ce qu’il vient chercher.
« L’amour et la Vertu ! » clame le prince.
« Non, dit la voix !La mort et la Vengeance te conduisent !
« Vengeance, seulement sur le monstre !
« Tu ne le trouveras pas ici.
« Ne suis-je pas dans le domaine de Sarastro ?
« Oui, Sarastro règne sur ce palais, sur ces temples !
« Sarastro, dans le Temple de la sagesse ?
Le prêtre alors explique au jeune homme que la Reine de la Nuit l’a trompée. Sarastro n’est pas un être maléfique , c’est au contraire un grand sage.
« Il a pourtant, répond Tamino, enlevé Pamina à sa mère. Où est-elle ? L’a-t-on sacrifiée déjà ?
Le prêtre, lié par serment, ne peut répondre. Tamino ne sait plus où il en est tout est sombre, quand reverra-t-il la lumière.
« Bientôt, répond le prêtre…. Ou jamais…
« Mais au moins, Pamina est-elle vivante ?
« Oui, répondent des voix. Elle vit !
Et Tamino, pour exprimer son bonheur sort sa flûte et joue….

LA FLÛTE ENCHANTEE- (4)



Pendant ce temps, dans le palais de Sarastro, son chambellan Monostatos voit arriver Pamina encadrée, surveillée , par des esclaves. Elle est si belle ainsi, éplorée, désespérée . Monostatos est fou de désir , il s’approche ; Pamina le fuit ; il la poursuit. Monostatos dédaigné devient furieux : il ordonne aux esclaves d’enchaîner la Princesse ; il la menace : si elle s’obstine à le repousser, il la détruira. Mais Pamina préfère mourir que de lui céder ; elle s’évanouit.
Une tête emplumée, se montre à la fenêtre : Papageno. Il se demande où il se trouve, voit du monde , entre et se penche sur Pamina sans connaissance.
Qu’elle est belle ! pour lui porter secours, il se relève et se trouve nez à nez avec l’horrible Monostatos et croit voir le diable. Monostatos s’effraie de l’étrange allure de l’oiseleur et prend ses jambes à son cou.
Papageno reste seul avec Pamina. « Qui êtes-vous ? »-elle en ouvrant les yeux
-« La Reine, la Reine Flamboyante d’Etoiles, m’a donné pour mission de retrouver sa fille.
-Ma mère, c’est ma mère qui vous envoie ?
Vous êtes donc Pamina ?
Et Papageno sort de son habit le portrait et compare avec la princesse. Oui, c’est bien elle, c’est Pamina. Et l’oiseleur raconte, comment en voyant son portrait, Tamino est tombé amoureux, comment la reine lui a promis la main de sa fille s’il parvenait à la retrouver.
« Il m’aime alors ??? Oh, dites-le moi encore, j’aime tant entendre parler d’amour…
-« Moi aussi j’aimerais ! Mais voyez-vous princesse, Papageno cherche toujours sa Papagena
Tu la trouveras, Papageno, car tu es brave, tu es courageux  tu es généreux, tout comme Tamino et lui aussi me trouvera, car rien n’est plus fort, rien n’est plus beau que l’amour….
Ils s’éloignent et disparaissent dans un bosquet au fond duquel on voit trois temples. L’un est le Temple de la Sagesse, l’autre le Temple de la Raison et le Troisième est le Temple de la Nature…..

samedi 4 décembre 2010

LA FLÛTE ENCHANTEE-(3)




Les portes du palais s’ouvrent ; elle est belle, puissante, imposante et son visage est désespéré.
Tamino pâlit… la Reine est effrayante… elle s’approche… mais sa voix est douce :

« Ne crains rien, mon enfant….ne crains rien… toi seul peut me sauver du désespoir !
On m’a volé ma fille, j’ai entendu son cri de détresse, mais trop tard…
Mais toi, toi cher enfant, tu va la retrouver… tu va partir à sa recherche… tu va la rendre à sa mère et elle sera ton épouse !

La reine rentre dans son palais… les portes se referment et Tamino, bouleversé n’en croit ni ses yeux ni ses oreilles, quand revient Papageno qui voudrait parler mais le cadenas l’en empêche.
Tamino voudrait l’aider… c’est alors que reviennent les trois dames.
De la part de la Reine, elles lèvent la punition de l’oiseleur et  lui ôtent le cadenas .
Elles portent également aux deux hommes, de la part de la Reine , pour Tamino une flûte, pour Papageno un carillon. Les deux instruments sont magiques et vont les aider dans la quête qui les mènera vers Pamina.
Papageno voudrait bien se sauver mais les ordres de la Reine sont formels : il doit accompagner Tamino jusqu’au domaine de terrible Sarastro.
Papageno s’affole : Sarastro est plus sauvage qu’un tigre ; comment lui , simple oiseleur pourra-t-il affronter cet homme effroyable, cet homme aux pouvoirs immenses tout entiers dévoués au mal ?
« Le prince te protégeras, disent les dames, la Reine veut que tu sois son fidèle serviteur ! »
Papageno sans enthousiasme rejoint le prince.
« Mais où se trouve, demande ce dernier, le domaine de Sarastro ?
« Allez  à travers ces montagnes… vous y rencontrerez trois jeunes garçons qui seront vos guides. Suivez-les, Ecoutez leurs conseils….

vendredi 3 décembre 2010

LA FLÛTE ENCHANTEE- (2)





Une Flûte de Pan roucoule et s’approche. Quel drôle d’oiseau joue cette musique ! Un homme vêtu de plumes multicolores qui porte sur son dos une cage à oiseaux. C’est un oiseleur, il est joyeux, il chante le vin, les douceurs et les jeunes filles qu’il voudrait attraper comme des oiseaux pour les garder chez lui.
Tamino l’interpelle ; qui est –il ?
« Qui je suis ? Papageno, l’oiseleur ! un homme, tout comme toi ! et toi, jeune homme qui es-tu ?
-Je suis le prince Tamino !
-Un prince ?
-Oui, mon père est roi !
-Un roi ?mais qu’est-ce qu’un roi ?
- Un homme qui gouverne de nombreux peuples, de nombreux pays !
- Des peuples ? des pays ? au-delà de ces montagnes ?
-Mais oui, des milliers ! mais où sommes-nous, ici ?
-Mais…ici !
-Ah ? et que fais-tu ici ?
- J’attrape des oiseaux pour la Reine et ses suivantes me donnent à manger….
Tamino regarde avec attention l’étrange emplumé… La Reine a-t-il dit ? une Reine dans ce sombre pays ? Serait-ce cette Reine de la Nuit dont lui a tant parlé son père ? et l’homme aux plumes, qui est-il ?
-Dis-moi, drôle d’oiseau, l’as-tu déjà vue, la Reine ?
- Moi, jamais ! aucun mortel ne peut la voir ! et… je ne suis pas un oiseau…
Tamino s’approche, Papageno s’inquiète…
-Recule, prince, recule, je ne suis pas un oiseau ! j’ai une force terrible, une force de géant !
-De Géant ? Alors c’est toi mon sauveur ? C’est toi qui as tué le monstre ?
- Le serpent, là ? Euh… oui … c’est moi, qui d’autre ?
-Je te dois la vie, je ne l’oublierai jamais… mais… tu n’as pas d’armes…
- Je n’en ai pas besoin ! Je suis fort ! Je l’ai… étranglé…
PAPAGENO !!!! Trois voix à l’unisson  interpellent l’oiseleur ; trois femmes voilées s’avancent :
-Menteur !
-Voici… voici… les oiseaux…
-Menteur… qui a tué le dragon, hein ??? voici pour le tueur de dragons, de l’eau au lieu de vin !
- Menteur ! une pierre au lieu de brioche, pour le tueur de dragons !
-Menteur ! au lieu de fruits sucrés, ce cadenas en or pour t’apprendre le bon usage de ta bouche ! C’est nous, prince, c’est nous qui t’avons sauvé !
-C’est vous ! Comment vous remercier ?
-Regarde ce portrait : c’est la fille de notre Reine. Elle a été enlevée ; elle sera tienne si tu peux la retrouver….
Et les dames à nouveau, disparaissent, aspirées par la nuit…

Pamino ne peut quitter de yeux le portrait : elle est si belle cette princesse disparue ! Ses yeux sont si tendres,  son sourire si doux….  Il frissonne, il a chaud, il vibre, ses genoux se dérobent, il pâlit, il rougit… quelle émotion !! son cœur bat dans sa poitrine comme un oiseau prisonnier
Serait-ce… serait-ce ???? serait-ce l’amour ???? Il faut qu’il la retrouve, il va la retrouver… mais quand elle sera là , devant lui… que fera-t-il ? osera-t-il ?
Oh oui ! il osera… il l’embrassera, la prendra dans ses bras et l’y gardera toujours… il …il…
Mais reviennent les trois dames…
La Reine l’a observé… il est pur et sincère il est digne de la princesse Pamina! Et puisque il ne manque ni de vaillance ni de courage, il pourra la délivrer…
« La délivrer ???? Ou est –elle ???
« Un démon puissant et cruel l’a ravie à sa mère ; il se nomme Sarastro. Il vit au-delà des montagnes dans un château gardé par des forces puissantes… »
« Montrez- moi le chemin ! Par la force de mon amour, je la délivrerai… !
Un coup de tonnerre retentit…
« C’est la Reine…. Elle arrive ! »

jeudi 2 décembre 2010

LA FLÛTE ENCHANTEE- (1)





Le prince Tamino errait dans un pays étranger, une contrée sombre, brumeuse. Il avait depuis longtemps perdu sa route, il avait froid il avait faim, il était épuisé et ne parvenait pas à se souvenir de ce qui l’avait porté en ces terres hostiles. Il marchait courbé, les yeux fixés sur les ornières boueuses du chemin, sans voir face à lui, les portes d’un temple grandes ouvertes….
Un souffle brûlant lui fit lever la tête. Surgi du plus noir de la nuit, devant lui se dressait, rugissant et crachant des flammes un horrible et gigantesque serpent ailé. Ses yeux énormes luisaient de lueurs verdâtres ; sa gueule ouverte sur des crocs puissants bavait une lave sanglante qui s’égouttait entre les flammes.
Tamino dans un sursaut de courage tendait la main vers pommeau de son épée quand de fatigue plus encore que de terreur, il s’évanouit…..

Surgies de nulle part, trois Dames, belles et sombres, portant chacune un javelot d’argent, s’avancent face au monstre ; elles chantent et leur chant détourne la bête de sa proie inerte. Les javelots s’envolent, frappent au coeur, à la gorge, à la tête l’effroyable serpent ; il vacille et s’écroule aux côtés du Prince inanimé. Le chant devient hymne de victoire et les dames agenouillées s’émerveillent de la beauté du jeune homme.
« Il faut, dit l’une, prévenir notre souveraine. Un étranger dort sur ses terres. »
Mais aucune des dames ne voulait quitter le bel endormi ! Chacune aurait voulu être celle sur laquelle il ouvrirait les yeux..
La dispute était âpre et les mots sifflaient, quand soudain, comme aspirées par le néant, les Dames se fondirent dans la brume.
Tamino revenait à lui…..regardant alentour, il vit le monstre sans vie apparente. Il se dresse, le contemple avec un reste d’effroi. Son épée est restée au fourreau… est-ce un rêve ?
A qui doit-il sa vie ?.....

Les Chouchous