A l’âge
de treize ans, Prisca eût le privilège d’être baptisée une des premières par
Saint Pierre venu évangéliser les Romains.
Issue d’une
famille patricienne, elle est dénoncée à l’empereur Claude, grand persécuteur
des chrétiens. Il lui ordonne de rendre hommage à Apollon. Elle refuse. Emprisonnée,
battue, torturée, elle finit par être libérée.
Elle
continue à proclamer sa foi. Arrêtée à nouveau elle est condamnée à être
flagellée, puis ébouillantée avant d’être attachée à un lion dans l’arène. Mais
le lion, avait-il du trop ingérer de martyrs, n’aimait-il pas la viande cuite ?
Plus simplement, comme la plupart des fauves n’était-il pas friand d’humains ?
Toujours est-il que loin de toucher à Prisca, il s’est couché à ses pieds.
La
jeune martyre de nouveau jetée dans un cachot sans manger ni boire, subit une
nouvelle épouvantable torture au moyen de crochets qui lui déchirent le corps.
C’est désormais le bûcher qui l’attend mais la bois brûle mais pas la martyre.
Alors
comme il faut bien en finir, elle est décapitée. Les chrétiens récupèrent son
corps en l’enterrent sur l’Aventin dans une catacombe qui portera son nom.
Selon
la tradition chrétienne, Prisca serait la première de toutes les saintes
martyrisées au nom de leur foi.
2 commentaires:
Nous avons le moral en berne, pitié assez de suppliciées !!
M'enfin!!! Ce sont des bienheureuses... Elles sont allées tout droit au ciel!
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