Aborde heureusement aux époques lointaines
Et fait rêver un soir les cervelles humaines,
Vaisseau favorisé par un grand aquilon,
Ta mémoire, pareille aux fables incertaines,
Fatigue le lecteur ainsi qu'un tympanon
Et par un fraternel et mystique chaînon
Reste comme pendue à mes rimes hautaines.
BAUDELAIRE
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