Insensé celui qui somme le rêve de s'expliquer - Jean RAY - Malpertuis

jeudi 15 novembre 2012

Elegie sur la fin d'une courge


Ce matin une courge, rendait tous ses pépins,
Il a fallu l'abattre.
Ardèchois, mes amis, offrez-nous vos châtaignes!
Du lointain Orient que gingembre et muscade
Accompagnant girofle, sel et poivre et oignon,
Plongent dans un bouillon avec la sacrifiée.
Quand un parfum subtil, issu de la cuisine
Viendra vous émouvoir
Il sera temps alors de mouliner le tout
Qu'alors vous verserez dans la ronde soupière.
Quelques larmes de crème, mais les larmes de joie
De la crème fleurette,
Voilà, Potimarron, de belles funérailles
Dignes de ta beauté!

2 commentaires:

Passion a dit…

TEXTE ABSOLUMENT SUPERBE !!!
(comme un bol de cette soupe,
bien chaude)
On devrait plus souvent écrire nos recettes avec autant de poésie...

Bonne journée

laurent a dit…

J'ai essayé cette semaine, potiron au kiri, nouvelle formule de Liebig.
Pas mal!

Les Chouchous